Sorgho : le cave se rebiffe
Traditionnellement considéré comme la roue de secours des assolements, le sorgho y occupe désormais la part pleine et entière d’une céréale qui ne manque pas d’atouts.
Traditionnellement considéré comme la roue de secours des assolements, le sorgho y occupe désormais la part pleine et entière d’une céréale qui ne manque pas d’atouts.
Les sécheresses estivales compromettent l’installation des colzas et les performances des maïs. En 2020, le sorgho réputé sobre s’est engouffré dans la fenêtre. Cet habitué du Sud étend désormais son cantonnement au nord de la Loire. Cette année, l’Indre-et-Loire s’est ainsi hissé au rang de second département sorgho de France.
L’introduction du sorgho sécurise les rotations tout en apportant des réponses agronomiques aux infestations de graminées adventices, comme l’indiquait lors du dernier Agroveille (1) de la chambre d’agriculture, Frédéric Guedj, responsable du marché du sorgho chez Lidea (ex-Euralis). « Il ne s’agit pas de remplacer le maïs mais d’introduire une céréale complémentaire dont les débouchés sont conséquents, à condition de sensibiliser les filières d’alimentation animale ». Aliment de choix pour les volailles et les porcs, le sorgho est aussi prisé en oisellerie.