MOISSON D’AUTOMNE
Des conditions de récolte rarement vues
Récolter coûte que coûte, tel est le mot d’ordre des frères Pasquereau, gérants de l’ETA éponyme à Tauxigny. Choix et équipement des moissonneuses sont déterminants cette année. Témoignage.
Récolter coûte que coûte, tel est le mot d’ordre des frères Pasquereau, gérants de l’ETA éponyme à Tauxigny. Choix et équipement des moissonneuses sont déterminants cette année. Témoignage.
Interminable. C’est l’un des termes qui caractérise le mieux cette récolte automnale. En ce milieu de semaine, près de 50 % des tournesols que doit récolter l’ETA Pasquereau sont encore sur pied, à l’image de ce qui se passe dans tout le département.
« Et d’ici une quinzaine de jours, il ne sera plus envisageable de les récolter car la pourriture sera omniprésente », prédit Benoit Pasquereau, l’un des deux gérants. Quant aux millets, « la grande majorité est récoltée sur le secteur. Mais plus de 90 % des sorghos sont encore dans les champs, faute de maturité suffisante. »
«Nous devons adapter des têtes de récolte sur nos machines les plus légères pour tenter de passer dans les champs », poursuit-il. En effet, bien que disposant d’un débit de chantier moindre, les machines les moins lourdes dotées de ferraille moins épaisse sont privilégiées cette année.