Conjoncture
Recherche aliments non OGM désespérément
La crise de l’alimentation animale non OGM se poursuit. Les difficultés d’approvisionnement et la hausse des coûts traduisent les effets d’un marché tendu depuis de longues semaines. Au sein des filières, des réflexions sont engagées pour aider les éleveurs à passer ce cap.
La crise de l’alimentation animale non OGM se poursuit. Les difficultés d’approvisionnement et la hausse des coûts traduisent les effets d’un marché tendu depuis de longues semaines. Au sein des filières, des réflexions sont engagées pour aider les éleveurs à passer ce cap.
Depuis plusieurs mois, les cours de l’alimentation animale sont en hausse constante. Cette augmentation des cours est encore plus marquée sur les produits certifiés sans OGM. En parallèle, la volatilité des prix payés aux producteurs inquiète l’ensemble des filières animales. La FNP* a récemment réclamé qu’un indice du coût de production soit inscrit dans la proposition de loi Besson- Moreau (Egalim).
UN SURCOÛT MULTIPLIÉ PAR TROIS
Outre l’augmentation des prix, c’est le spectre de la pénurie en tourteaux de colza et de soja qui commence à poindre pour les filières sans OGM. Ces aliments sont difficilement substituables puisqu’ils sont souvent inscrits dans les cahiers des charges des labels de qualité. Ce scenario résulte de la forte demande chinoise. Le Brésil, l’un des principaux pays exportateurs de soja non OGM, a choisi de répondre aux besoins de la Chine en ne ségrégant plus les graines non OGM.