Produire ses protéines fourragères en caprin : intéressant économiquement
Produire des fourrages de bonne valeur nutritive pour limiter l’achat des aliments du commerce contribue à développer l’autonomie alimentaire en élevage. C’est particulièrement important en élevage caprin, surtout en zone AOP.
Mais économiquement, est-ce intéressant ? C’est la question que se sont posée Richard Bransol et Isabelle Genevier à Veuil (36).
Produire des fourrages de bonne valeur nutritive pour limiter l’achat des aliments du commerce contribue à développer l’autonomie alimentaire en élevage. C’est particulièrement important en élevage caprin, surtout en zone AOP.
Mais économiquement, est-ce intéressant ? C’est la question que se sont posée Richard Bransol et Isabelle Genevier à Veuil (36).
Habituellement, les 150 chèvres du troupeau du du Gaec ferme de la Fringale à Veuil (Indre) étaient nourries avec du foin de luzerne acheté sur la zone AOP. Il fallait ainsi en prévoir tous les ans une centaine de tonnes, soit 12 000 € par an, pour nourrir le troupeau. Dans le cadre du suivi Herbe et fourrages, une douzaine d’hectares de luzerne ont été implantés pour la première fois sur une même parcelle, les semences ayant été financées par le programme.