Maïs fourrage : un été difficile, mais des rendements meilleurs que prévu
La campagne de maïs fourrage a été marquée par un stress hydrique estival conséquent, notamment en Centre-Val de Loire. Les résultats qualitatifs se sont tout de même montrés corrects par rapport aux prévisions.
La campagne de maïs fourrage a été marquée par un stress hydrique estival conséquent, notamment en Centre-Val de Loire. Les résultats qualitatifs se sont tout de même montrés corrects par rapport aux prévisions.
Semés entre mi-avril et mimai, les maïs ont bénéficié de bonnes conditions climatiques au démarrage, avec des températures douces puis un mois de juin bien arrosé. Côté gestion des adventices, de favorables au départ, les conditions se sont compliquées avec l’arrivée de la pluie.
Une augmentation des dégâts de corvidés (notamment le choucas des tours) a été constatée. « Les besoins de ces oiseaux semblent synchronisés avec les dates de semis », note Michel Moquet, ingénieur d’Arvalis, en charge du dossier fourrages. Du côté des foreurs, la sésamie progresse tandis que la pyrale a été moins présente. Après une floraison en avance de quelques jours et affichant une biomasse correcte et un bon développement, le déficit hydrique estival (mi-juillet à mi-août) a impacté le nombre de grains. Une période chaude en septembre a ensuite fait progresser rapidement le taux de MS.