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Jusqu’ici tout va bien

Passés à travers le gel printanier et avec une gestion maîtrisée des maladies, les vignerons de l’appellation vouvray abordent les vendanges avec sérénité.

Pourvu que ça dure ! », lançait Alain Le Capitaine, président de l’appellation vouvray, à propos de la météo lors de la visite de vignes de l’AOC, ce mardi. « Dans les derniers 100 mètres », les viticulteurs sont optimistes.

Après un hiver relativement sec, un peu plus froid que d’habitude, ils ont échappé de justesse au gel début avril. Le printemps a ensuite été un peu chaud, et surtout « on a bénéficié d’une très belle floraison », continue le président. L’été, plutôt maussade, a laissé un peu de place à de belles périodes ensoleillées, « avec de la pluie au bon moment. C’est ce qui fait un bon millésime : quand tous les éléments arrivent au bon moment », assure Alain Le Capitaine. Côté mildiou, « on a maîtrisé la situation. Par contre, c’est l’oïdium que l’on rencontre de plus en plus dans notre vignoble », ajoute-t-il. De la pourriture est aussi présente et appelle à la vigilance. Le chargement est en tout cas généreux, donc le rendement devrait être au rendez-vous. Les vendanges débuteront vraisemblablement la semaine prochaine. « Jusque-là, il faudrait que le temps sec dure, ou au moins qu’on n’ait pas de grosse pluie. Le vent séchant nous arrange aussi, pour chasser l’humidité et les maladies avec », rapporte le président de l’appellation. Au niveau du millésime, ce dernier estime qu’on devrait se trouver dans les caractéristiques classiques des vins de l’AOC, en l’absence d’aléa majeur durant la campagne. Les prélèvements réalisés mardi par Inovalys lors de la visite de vignes ont relevé entre 10 et 12° potentiels, un taux tout à fait correct pour la période, avec une acidité allant de 8 à 10 g/l. Avec les fortes températures, l’acidité peut diminuer rapidement et le degré d’alcool augmenter rapidement. Jusqu’ici tout va bien, pourrait-on dire mais, comme à l’accoutumée, les vignerons ne vendent pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué…

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