Fertiliser c’est bien, le faire de façon efficace c’est mieux !
Comment optimiser l’épandage de matières organiques pour une meilleure efficience de l’azote sur l’exploitation ? C’est la question à laquelle ont répondu Dominique Dozias, de la chambre d’agriculture 37 et Claire Perrot, de la chambre d’agriculture 36, lors du salon Tech&bio.
Comment optimiser l’épandage de matières organiques pour une meilleure efficience de l’azote sur l’exploitation ? C’est la question à laquelle ont répondu Dominique Dozias, de la chambre d’agriculture 37 et Claire Perrot, de la chambre d’agriculture 36, lors du salon Tech&bio.
Au moment de fertiliser, le choix du matériel se fait en fonction des caractéristiques du produit à épandre, de la dose à épandre et de la qualité de répartition.
Pour une fertilisation solide, « avec une table d’épandage, on obtient les meilleurs résultats en matière de régularité derrière la machine et sur les côtés, mais c’est aussi le matériel qui coûte le plus cher à l’achat et à l’entretien... C’est le seul qui convient pour le fumier mou », résume Dominique Dozias, de la chambre d’agriculture 37.
Pour les produits liquides, la meilleure répartition est obtenue avec la cuve à lisier avec rampe pendillard (ou patins) ou avec enfouisseur. Le choix dépend de la volonté d’enfouir ou non juste après l’épandage, et il est aussi économique car l’enfouisseur représente un investissement important.
Un épandage optimum suppose des températures plutôt fraîches, peu ou pas de vent, de la pluie dans les 24 heures, et enfouir dans les 24 h.